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Ces dernières années, les dirigeants africains ont érigé la question du Dividende démographique au rang de priorité continentale (Agenda 2063, Position commune africaine sur l’agenda du développement post 2015 débouchant sur l’Agenda 2030 sur le développement durable et le Sommet des Chef d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine prévu en 2017 et portant sur le dividende et l’autonomisation des jeunes).   

En Afrique de l’Ouest et du Centre, les dirigeants et les parties prenantes de la région ont également endossé, de façon progressive, le cadre et cela se reflète par le nombre de pays intégrant le dividende démographique dans leurs plans de développement.

Dans cette dynamique, les pays membres de l’Initiative Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD) prennent part à un atelier régional de renforcement des capacités pour mettre au point les profils de leurs pays. Les experts des pays sont formés pour maîtriser la mesure et l’analyse du dividende démographique par la méthodologie des Comptes de Transferts Nationaux (National Transfert Accounts – NTA). Cette entre dans le cadre de l’opérationnalisation du partenariat du SWEDD entre l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population, la Banque mondiale et d’autres regroupements sous régionaux tels que le Centre de Recherche en Economie et Finance Appliquées (CREFAT) de l’Université de Thiès (Sénégal).

Une soixantaine d’experts : économistes, démographes, planificateurs, statisticiens provenant du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger et du Tchad prennent part à cette session et il est attendu qu’au retour dans leur pays respectif, ils soient des acteurs importants dans la réalisation de l’agenda de développement défini par les chefs d’Etat.

Le Directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Mabingué Ngom, a procédé au lancement officiel de l’atelier régional de Saly le 20 avril 2016, leuel a débuté deux jours plus tôt.

« Ce processus et effort est très important dans la mesure où il permet à l’UNFPA et aux pays de la région d’être en avance par rapport à la courbe du DD : la disponibilité de ressources locales », a indiqué M. Ngom.

 « Nous faisons preuve d’innovation et ajoutons une valeur avec l’implication de l’expertise locale, le développement des compétences locales, l’implication des institutions africaines, la contribution à la Feuille de route sur le DD de l’Union africaine ».

Les pays ont bien accueilli l'initiative de l'UNFPA et progressent dans la définition du profil des pays.