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En 2014, l’épidémie de la maladie à virus Ebola a atteint une dimension sans précédent avant de faiblir. Elle a retenu l’attention du monde et frappé plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest dont la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. La nature de cette crise a mis en lumière l’importance d’une approche coordonnée « transfrontalière et multi-pays » pour mettre sur pied une réponse efficace.

L’UNFPA a initié cette coopération régionale en élaborant l’initiative « Mano River Midwifery Response » (MRMR, «Riposte centrée sur les sages-femmes de l’Union du fleuve Mano»). Mise en oeuvre en concertation étroite avec le Secrétariat de l’Union du Fleuve Mano (UFM), cette initiative emblématique vise à établir les bases d’un système de santé solide et durable, capable d’assurer la continuité des services essentiels de santé maternelle et de la reproduction en temps de crise.

L’initiative MRMR a fait l’objet de la plus grande attention et du soutien opportun du gouvernement japonais, fervent défenseur et soutien inconditionnel de la santé maternelle dans les contextes humanitaires et initiateur du concept « Womenomics », qui considère l’émancipation économique féminine comme un pilier de la sécurité humaine.

L’album témoin « Plus de 1 000 vies sauvées pendant l’épidémie d’Ebola » illustre quelques résultats de cette collaboration entre l’UNFPA, les gouvernements des trois pays précédemment frappés par Ebola, le Secrétariat de l’UFM et le gouvernement japonais.