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« 42 % des filles quittent le système scolaire avant le cycle d’études secondaires, en raison des grossesses non désirées et des mariages précoces » déclare Monsieur Ngom à Paris

« 42 % des filles quittent le système scolaire avant le cycle d’études secondaires, en raison des grossesses non désirées et des mariages précoces » déclare Monsieur Ngom à Paris

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« 42 % des filles quittent le système scolaire avant le cycle d’études secondaires, en raison des grossesses non désirées et des mariages précoces » déclare Monsieur Ngom à Paris

calendar_today 11 octobre 2019

Présentation de l'ouvrage sur le partenariat stratégique à Paris

« 42 % des filles quittent le système scolaire avant le cycle d’études secondaires, en raison des grossesses non désirées et des mariages précoces » a déclaré le Directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la Population pour l’Afrique de l’ouest et du centre Monsieur Mabingué Ngom, lors de la présentation à Paris le Jeudi 10 octobre de l’ouvrage intitulé « Goal 17 : le partenariat une démarche privilégiée de l’UNFPA pour la transformation de l’Afrique et du monde ». La présentation de la publication, visait à restituer l’expérience du bureau régional et à mettre en lumière les diverses dimensions du partenariat, pour montrer en quoi il peut être une stratégie féconde.

L’exposé s’est effectué sur invitation de Mme Joëlle Bonnefous, Mme Michelle de Charrette et de Monsieur Hervé de Charrette, ancien ministre des Affaires Etrangères de la France, qui a assuré la modération des discussions. Le public était composé d’un parterre d’invités de haute marque, de partenaires au développement et d’acteurs politiques du club Voix Africaines, un cercle d’amitiés et de rencontres autour de l’Afrique et sur l’Afrique.

Dans son exposé, le Directeur régional a fait un rappel de la situation au regard de plusieurs indicateurs en Afrique : « Les méthodes modernes de contraception sont utilisées par 25 % de la population au sud du Sahara, mais seulement 18 % en Afrique occidentale et centrale. Certains pays de notre zone affichent le plus faible recours à la contraception au monde : 6 % au Tchad, 9 % en Guinée, 12 % en Gambie, 16 % au Niger ».  Monsieur Ngom a ainsi rappelé les conséquences d’une faible prévalence des moyens de contraception : « Si nous ne réglons pas la question du planning familial, 80 millions d’enfants additionnels dans le monde iront dormir le ventre vide. De même, et j’en discute avec le Bureau international du travail, nous aurons plus de 20 millions de demandeurs d’emploi additionnels par an ».

Pour inverser cette tendance, Monsieur Mabingué Ngom a insisté sur la nécessité de bâtir des partenariats multi-acteurs forts qui pourraient également faire face aux défis sécuritaires en Afrique de l’ouest et du centre, car selon lui, aucune agence ou Etat ne détient à elle seule une solution à ces problématiques. Il a par ailleurs présenté plusieurs réalisations dont la réussite a été rendue possible grâce à un partenariat stratégique. Notamment le projet d’autonomisation des femmes et de capture du dividende démographique au Sahel (SWEDD), ainsi que le projet Muskoka financé par la France et qui vise à améliorer la santé maternelle et reproductive des adolescents.