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Étant donné qu'une femme sur trois dans le monde est victime de violence physique, psychologique et/ou verbale au cours de sa vie, le leadership du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) réaffirme que l'organisation continuera à promouvoir les partenariats multisectoriels dans le cadre de l'élimination et de la prévention des violences dans le but de faciliter l'engagement civique des femmes et des filles et qu’elles puissent pleinement jouer leur rôle dans le développement.

Le directeur de la région Afrique de l’Ouest et du Centre de l’UNFPA, M. Benoît Kalasa, affirme que «la mentalité d'accepter la violence contre les femmes comme une norme est quelque chose qui doit changer".

"La contribution des femmes dans le développement d'un pays ne sera jamais assez soulignée. Comment pouvons-nous vouloir le développement alors que nous, les femmes et les jeunes filles sont soumises à de tels actes qui mettent en échec ou entravent leur bien-être physique et émotionnel? Nous ne devrions jamais négliger le fait que la moitié de la population soumise à de tels traitements est celle même qui donne naissance à l'autre moitié", a-t-il ajouté.

La région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre est sujette à des catastrophes d'origine humaine ou naturelles telles que les guerres récentes au Mali ou en République Centrafricaine, au cours desquelles la violence contre les femmes et les filles est exacerbée parce que les risques sont aggravés par le déplacement, la rupture des normes sociales et le manque d'accès aux services.

Le Directeur Exécutif du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), le Dr Babatunde Osotimehin, a déclaré dans son message pour la Journée Internationale pour l'Elimination de la Violence à l'Egard des Femmes (25 novembre) que «la violence contre les femmes et les filles est une violation de leurs droits humains fondamentaux, un affront à la dignité humaine et une grave menace pour leur santé et leur bien-être. Elle empêche leur engagement civique et leur rôle dans le développement, elle favorise l'instabilité et rend la paix plus difficile à atteindre ".

Les 16 jours d'activismes  contre les violences faites aux femmes ont débuté le 25 novembre lors de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, lors de la Journée Internationale des Droits de l'Homme.