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L’UNFPA a remis, le 8 avril 2015, au ministère de la Santé du Bénin un lot d’équipements et de médicaments d’une valeur de plus de 883 millions de francs CFA. Ceci pour participer à l’amélioration du plateau technique des formations sanitaires destinées à offrir les soins obstétricaux et néonatals d’urgence.

Le don de l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population, comprend notamment une importante quantité de produits contraceptifs ainsi qu’une clinique mobile destinée à accroître l’offre des services de planification familiale (PF) et à rapprocher les services des communautés. Il comprend également des kits d’accouchement; des kits de réanimation du nouveau-né, des médicaments de prise en charge des urgences obstétricales et des tests de dépistage du VIH/Sida.

Le Bénin a pour ambition d’atteindre 20% de prévalence contraceptive à l’horizon 2018 contre 7.9% à l’heure actuelle. Pour ce faire, plusieurs stratégies ont été définies. La disponibilité et l’accessibilité des produits y figurent en bonne place d’où le lot important de produits contraceptifs et la clinique mobile fournis par l’UNFPA. Cela permettra de satisfaire les besoins des 202 000 nouvelles acceptantes potentielles de méthodes contraceptives modernes pour l’année 2015 tel que planifié dans le « Plan budgétisé pour le repositionnement de la PF 2014-2018 au Bénin », lancé le 29 janvier 2015 à Cotonou par le ministère de la Santé.

En remettant le matériel au ministre de la Santé, le Représentant de l’UNFPA au Bénin, Dr Koudaogo Ouedraogo, a indiqué que ce don «constitue une réponse aux préoccupations du pays quant à l’amélioration des indicateurs en matière de santé de la reproduction».

En réponse, le ministre de la Santé, Professeur Dorothée Gazard, a remercié l’UNFPA pour son appui constant et s’est engagée, au nom du gouvernement béninois, à faire une répartition judicieuse des équipements. S’adressant aux médecins coordonnateurs de zones sanitaires, le ministre a appelé à la mobilisation «pour que la planification familiale soit une réalité».

Par Frankèle Zossoungbo