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Djamila Ousseini : Une sage-femme d’expérience dévouée et engagée

Djamila Ousseini : Une sage-femme d’expérience dévouée et engagée

Actualités

Djamila Ousseini : Une sage-femme d’expérience dévouée et engagée

calendar_today 07 Mai 2024

Djamila Ousseini, 36 ans, sage-femme au Centre de Santé de la Mère et de l’Enfant (CSME) de Tahoua
Djamila Ousseini, 36 ans, sage-femme au Centre de Santé de la Mère et de l’Enfant (CSME) de Tahoua

"Le métier de sage-femme correspond à mes attentes personnelles et professionnelles. La salle de travail, la salle d’accouchement, les examens cliniques de la mère et de l’enfant sont autant d’éléments qui me motivent dans ce travail que j’exerce depuis 2015", raconte Djamila Ousseini, 36 ans, sage-femme au Centre de Santé de la Mère et de l’Enfant (CSME) de Tahoua, dans le centre ouest du pays à plus de 500 km de Niamey, la capitale du Niger.

Djamila a toujours le sourire aux lèvres. "Un sourire qui nous rassure, nous les femmes qu’elle reçoit en consultation", a confié Antou, une jeune femme de 34 ans venue pour la première consultation de sa grossesse de trois mois. 

Djamila se consacre à l’humanitaire depuis plus de cinq ans. Elle fait partie des sages-femmes humanitaires que le Bureau Pays du Fonds des Nations Unies pour la Population au Niger (UNFPA) a placé dans plusieurs centres de santé du pays, y compris ceux implantés dans les sites des réfugiés et des déplacés pour soutenir les efforts du gouvernement.

"Dans la région de Tahoua, j’ai travaillé sur les sites de Tazalit et de Talemcess. J’ai beaucoup contribué auau  soutien des réfugiés et des déplacés internes par le renforcement des interventions sur la santé de la reproduction et la sensibilisation sur les violences basées sur le genre", raconte Djamila. 

Au CSME de Tahoua, Djamila s’occupe spécialement des femmes survivantes de violences basées sur le genre.  Elle a été formée par UNFPA sur le dispositif minimum d’urgence (DMU) en santé sexuelle et reproductive pour répondre à des situations de violences sexuelles, notamment celles basées sur le genre (VBG) et les complications et traumatismes liés aux VBG.  

"Je suis très satisfaite des formations reçues de l’UNFPA. J’ai été très bien formée pour faire face à des situations compliquées", se réjouit Djamila qui a été placée là où elle exerce par l’ONG Action pour le Bien-Être (APBE) qui a une envergure nationale et qui met en œuvre différents programmes de UNFPA dans les régions.

De jour  comme de nuit, Djamila ne se lasse pas. Chaque jour elle est fière de venir à son travail où les femmes en état de grossesse et celles qui ont accouché l’attendent pour les soins qu’elle leur administre avec amour et conscience professionnelle. "Elle fait un travail de qualité, elle est ponctuelle, respectueuse et disponible à tout moment. Elle donne son maximum pour aider", a témoigné, Mme Issoufou Maman Lawal, major à la maternité du CSME de Tahoua.