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Cotonou 31 Juillet 2014 - Lors de la Conférence ministérielle sur de nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités productives dans les Pays les moins avancés (PMA) qui s’est tenue à Cotonou, l’UNFPA a mis en évidence le rapport entre le développement du capital humain et la réalisation du dividende démographique dans les PMA.
Les organisations internationales, les Nations Unies, les PMA, les partenaires au développement et le gouvernement du Bénin se sont réunis à Cotonou, du 28 au 31 juillet, afin de discuter des nouveaux partenariats pour la croissance économique en Afrique notamment par l'acquisition technologique, les infrastructures physiques, l'agriculture, l'énergie, les industries et les services.
Comme les capacités de production dépendent de l’investissement dans le capital humain à travers l’éducation et les services de santé, la participation de l’UNFPA visait à mettre l’accent sur les liens entre la dynamique de la population et la croissance économique, et placer les jeunes au cœur du développement du capital humain.
Parmi les 48 PMA, 34 sont africains et près de la moitié de ces derniers, soit 15 pays, sont en Afrique de l’Ouest et du Centre. En outre, la moitié de la population en Afrique subsaharienne a moins de 25 ans, ce qui offre à cette région un éventail de possibilités dans les années à venir.
Au nom du Directeur exécutif de l’UNFPA, Dr Babatunde Osotimehin, le directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Benoît Kalasa, a prononcé le discours d'ouverture d'une session de la Conférence ministérielle dédiée à la Contribution du développement des compétences, de l’innovation et de l’acquisition de technologies à la promotion de l’économie bleue et verte.
« Le développement des capacités productives - défini par un renforcement des moyens de production, des compétences entrepreneuriales et les liens entre les différents secteurs économiques et les entreprises - demeure un objectif de développement important », a déclaré M. Kalasa.
« Nous devons continuer à initier de tels forums » 
La session parallèle organisée par l’UNFPA en marge de la conférence ministérielle a refusé du monde et a été un succès avec la présence de la moitié du gouvernement béninois, sous la houlette du ministre du développement, de l'analyse économique et de la prospective. Par ailleurs, d'autres ministres béninois ont pris part à la session parallèle, parmi eux, le ministre chargé de l'Evaluation des politiques publiques et des Programmes de dénationalisation, le ministre des Affaires étrangères, le ministre des OMD, le ministre de la Microfinance et de l'Emploi des jeunes ainsi que le ministre de la Famille. Le ministre de la Famille de la Guinée équatoriale était également présent, de même que le secteur privé béninois, des participants à la Conférence ministérielle, des jeunes et la presse.
Les panélistes étaient le directeur régional de l’UNFPA, M. Benoit Kalasa ; le ministre béninois du Développement, de l'Analyse économique et de la Prospective, M. Marcel de Souza ; l’économiste principal en développement humain de l'Institut de la Banque mondiale, M. Azedine Ouerghi ; le ministre béninois chargé de l'Evaluation des politiques publiques et des Programmes de dénationalisation, M. Antonin Dossou; Mlle Zeinabou Maman Noura, étudiante nigérienne en médecine ; Mlle Princess Elliot, étudiante sierra-léonaise en gestion ; et la présidente de YMCA Bénin, Mme Angèle Biao. Mme Chantal de Souza Yayi, Première Dame du Bénin, était représentée par son Directeur de cabinet, M. Randolph Coffi.
Les quatre ministres béninois qui ont pris la parole durant le panel ont affirmé que pour profiter du dividende démographique, et donc de réduire le ratio de

dépendance, l'éducation devait être au cœur de toutes les politiques. Les jeunes ont besoin d’orientation scolaire et professionnelle pour ne pas rester à

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l’écart du développement, puisque, selon M. Dossou « 94 pour cent des jeunes choisissent des filières qui ne les aident pas à trouver un emploi à la fin de leurs études ».
M. Kalasa de son côté a souligné que les échanges devaient être initiés et encouragés afin de mettre en place des cadres de discussions où les ministres, le secteur privé et les jeunes peuvent discuter. "Nous continuerons à lancer de tels forums et des partenariats, à l’instar du Projet Sahel sur le dividende démographique», a-t-il dit.
« Nous devons également garder à l'esprit les cinq cercles dont nous avons besoin pour récolter le dividende démographique: la population, la santé, l'éducation, la bonne gouvernance et l'économie (accès au crédit et autonomisation) », a-t-il ajouté.