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La République Centrafricaine se dote d’instruments de lutte contre les violences basées sur le genre

La République Centrafricaine se dote d’instruments de lutte contre les violences basées sur le genre

Actualités

La République Centrafricaine se dote d’instruments de lutte contre les violences basées sur le genre

calendar_today 05 Août 2015

Bangui, République Centrafricaine – Pays actuellement en transition et qui a connu un conflit, la République Centrafricaine a décidé de prendre en compte la question de la prévention des violences basées sur le genre (VBG) et de préparer la réponse face à ce fléau.

En effet, rien que de janvier à juin 2015, plus de 2000 incidents liés à la violence ont été rapportés dont 37% sont des violences sexuelles, selon les chiffres du sous-cluster VBG coordonné par l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population, et l’organisation Mercy Corps.

Afin de protéger les femmes qui sont encore plus vulnérables lors des crises et de les aider à rester en bonne santé tout en préservant leur intégrité physique, les autorités de la RCA et leurs partenaires ont donc validé et adopté des Procédures opérationnelles standard (POS) pour la prise en charge et la prévention des VBG.

Cela s’est passé au cours d’une cérémonie organisée le 27 juillet 2015 laquelle était placée sous la présidence du ministère des Affaires sociales, de la Promotion du genre et de l’Action humanitaire, en présence des représentants des agences du système des Nations Unies et des autres partenaires de ce processus. Ces POS permettront de renforcer la coordination et la réponse de qualité pour la prévention et la prise en charge des survivant(e)s de VBG et de leurs communautés.
L’ensemble des mesures des POS, élaborées par les acteurs nationaux et internationaux au terme d’une première consultation en 2011, ont été accompagnées d’une révision en 2014.

Et comme l’a rappelé M. Marc Vandenberghe, le Représentant de l’UNFPA en RCA et Coordonnateur du sous-cluster VBG, « il est très important de réduire les violences parce que 60% des filles et des garçons se marient avant l’âge de 18 ans ». Malheureusement, a-t-il ajouté, « 25% des femmes et des filles centrafricaines âgées entre 15 et 49 ans sont excisées ».

C’est pourquoi, indique M. Vandenberghe, « ces procédures constituent un atout important pour bien orienter les actions multisectorielles présentes et futures de cette lutte ».

Les autorités quant à elles ont rappelé que l’engagement des différentes communautés par rapport aux POS était essentiel pour la mise en œuvre et l’accompagnement de ces procédures.

L’UNFPA travaille à réaliser un monde où chaque grossesse est désirée...chaque accouchement est sans danger...et le potentiel de chaque jeune est accompli.