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Dakar (Sénégal) Alors que le monde célèbre la Journée mondiale de l’Aide Humanitaire ce 19 août dont le thème de la campagne de 2013 demande "De quoi le monde a besoin?", le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), à travers son Directeur exécutif Babatunde Osotimehin, déclare que le monde a besoin de plus de «choix » tout en rendant un vibrant hommage aux travailleurs humanitaires qui servent dans des conditions difficiles et en se souvenant ceux qui ont perdu leur vie.

Dans sa déclaration pour cette journée, le Directeur exécutif de l’UNFPA, Babatunde Osotimehin, a noté que « les femmes et les filles, qui représentent plus de la moitié du monde, doivent être en mesure de faire des choix éclairés concernant leur santé, leur corps et par conséquent l'avenir de leur vie, famille et communauté. »

« Lorsqu’une urgence survient, quel choix ont les femmes enceintes si elles ne n’arrivent pas à atteindre un centre de santé pour donner naissance en toute sécurité? Quel choix une jeune fille de 12 ans forcée à épouser un parent plus âgé a-t-elle? », s’est-il interrogé.

La campagne « Le monde a besoin de plus de ...»... qui se déroule jusqu'au 24 août permet de parrainer un mot que le monde pourrait utiliser plus. Par la suite, les gens «débloquent» l'argent promis par les sponsors en «partageant» ces mots à travers les médias sociaux et les SMS.

La campagne permettra non seulement de sensibiliser les gens mais aussi d'aider la communauté humanitaire à engranger de l'argent pour soutenir un total de 73 millions de personnes touchées par des conflits, des catastrophes naturelles ou des crises qui découlent de la pauvreté, des inégalités et du sous-développement.

En célébrant ces personnes qui continuent à fournir une aide, peu importe les risques et les sacrifices, le Directeur exécutif de l’UNFPA, Babatunde Osotimehin, a rappelé sa rencontre en début d’année avec la sage-femme retraitée de 65 ans, Munira Sha’ban , dans le camp de réfugiés de Zaatri en Jordanie.

Chaque jour à 6 heures du matin, Munira fait un trajet de deux heures en bus, de la capitale jordanienne, Amman, au camp situé près de la frontière syrienne pour former des sages-femmes travaillant dans le camp et les superviser dans les cliniques qui, avec l’appui de l’UNFPA, offrent des soins prénatals, obstétricaux, d’accouchement et postnataux.

Près de 15.000 réfugiées syriennes vivant en Jordanie tomberont probablement enceintes cette année. Les compétences et les connaissances de Munira font la différence entre la vie et la mort pour les femmes enceintes et leurs nouveau-nés, a-t-il ajouté.

«Que ce soit en Syrie, au Mali ou aux Philippines, ou dans toute autre situation de crise, le personnel de l’UNFPA et ses partenaires font tout ce qu'ils peuvent pour s'assurer que les besoins particuliers des femmes et des filles sont pris en compte dans toute assistance humanitaire.

« Non seulement nous protégeons la vie des mères et de leurs nouveau-nés, mais nous fournissons également des soins médicaux et un soutien social aux victimes de violence basée sur le genre et de mettre en place des mécanismes pour prévenir d'autres attaques », a souligné le patron de l’UNFPA dans sa déclaration.

Dr Osotimehin a promis que l’UNFPA continuera d'accroître sa présence chaque fois qu'une crise frappera et là où les femmes et les filles sont vulnérables.

 

L’UNFPA s’efforce de fournir des choix aux femmes et aux filles rendues vulnérables par les crises en veillant à ce que chaque grossesse soit désirée, que chaque accouchement se passe sans danger et que le potentiel de chaque jeune est accompli.