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En cette Journée des droits de l'homme, nous, à l'UNFPA, saluons les jeunes qui font tout pour que les choses évoluent et qui apportent des changements significatifs dans leurs communautés, dans leurs pays et à travers le monde.

Il y a vingt-cinq ans, les militants et défenseurs des droits des femmes ont impulsé une volonté politique qui a engendré la Conférence internationale du Caire sur la population et le développement (CIPD) et son programme d'action historique. Nombre d'entre elles étaient de jeunes femmes, luttant pour changer le statu quo et transformer la vie des gens par leur engagement inébranlable en faveur de la santé sexuelle et reproductives et des droits.

Aujourd'hui, nous voyons le même dynamisme chez les jeunes militantes qui aident à faire tomber les barrières qui se dressent encore entre elles et leurs droits et leurs choix. En tant que membres de la génération des Objectifs de Développement Durable (ODD), elles savent que le fait d'avoir le contrôle de leur corps est non seulement le fondement d'un avenir meilleur, mais un droit humain fondamental.

Durant la CIPD, Il y a de cela un quart de siècle, les dirigeants ont promis de placer les femmes et les filles au centre du développement, de faire respecter les droits liés à la santé de la reproduction pour tous, de répondre aux besoins spéciaux des jeunes et de soutenir leur participation dans toutes les sphères de la société. Cette promesse a été tenue en partie seulement.

Nous savons que la promesse de la CIPD ne peut être pleinement tenue que grâce au leadership et à l'activisme des jeunes. Leurs voix sont plus fortes et plus importantes que jamais. Ils font campagne pour mettre fin à la violence, aux agressions et aux abus sexuels, comme nous l'avons vu au cours des 16 journées d'activisme contre la violence sexiste de cette année, qui prennent fin aujourd'hui. Ils contestent les normes discriminatoires, passent à l'action et s'expriment tous les jours sur les questions qui affectent directement leur vie.

C'est pourquoi les jeunes ont été le mois dernier, au centre des débats du Sommet de Nairobi sur la CIPD25. Durant ce Sommet, nous avons entendu un groupe remarquable de jeunes défenseurs des droits de la personne exprimer les points de vue des communautés autochtones et des personnes d'ascendance africaine, des personnes vivant avec un handicap et de celles ayant diverses orientations et identités sexuelles. Leurs voix ont bien mis en exergue l'urgence de l'action à mener pour réaliser la vision de la CIPD fondée sur les droits.

Faisons progresser les droits et les choix pour tous en soutenant les jeunes activistes, les réseaux de jeunes et les organisations de jeunes, en amplifiant la voix des jeunes en tant qu'agents transformateurs du changement. Ensemble, soyons clairs et nets : les droits en matière de reproduction sont des droits de l'homme, et nous nous engageons à les protéger et à les défendre, aujourd'hui et chaque jour.