Go Back Go Back
Go Back Go Back
Go Back Go Back
Go Back Go Back

Pour sauver la vie des femmes et des enfants dans les régions rurales de la Guinée-Bissau, l'UNFPA offre des moto-ambulances

Pour sauver la vie des femmes et des enfants dans les régions rurales de la Guinée-Bissau, l'UNFPA offre des moto-ambulances

Actualités

Pour sauver la vie des femmes et des enfants dans les régions rurales de la Guinée-Bissau, l'UNFPA offre des moto-ambulances

calendar_today 25 September 2014

Les moto-ambulances de Buba / Crédit photo: UNFPA Guinée-Bissau

Afin de garantir aux femmes et aux enfants de moins de 5 ans l’accès à temps aux services de santé au niveau local, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a fait don de moto-ambulances aux zones rurales du pays. D’ici la fin de cette année, 7 régions recevront ces véhicules si utiles pour sauver la vie.

Certaines zones de la Guinée-Bissau sont inaccessibles en raison des routes étroites, caillouteuses et boueuses. Les femmes enceintes mettent beaucoup de temps pour se rendre dans les centres de santé, ce qui, très souvent, met leur vie et celle de leur bébé en danger.

C’est pourquoi l’UNFPA, avec des motos-ambulances (des motos tractant une petite ambulance) aide le ministère de la Santé à trouver une solution pour réduire la durée du trajet entre les zones isolées et les centres de santé.

Beaucoup plus petite qu'une ambulance normale, la moto-ambulance peut parcourir les routes étroites impraticables lors de la saison des pluies ; celle-ci dure de juin à novembre.

Aussi, le 19 septembre dernier, l’UNFPA a fait don de 10 moto-ambulances à la ville de Buba, située dans la région de Quinara. À ce jour, deux régions --Quinara et Tombali-- ont reçu des moto-ambulances. L'objectif est de couvrir 7 des 8 régions du pays.
Les communautés locales ont applaudi l’initiative et souligné que les femmes enceintes et leurs enfants, jusqu’à l’âge de 5 ans, seront désormais en mesure d'obtenir des soins de santé de qualité à temps.

« Nous sommes très reconnaissants, cela aidera nos femmes et nos enfants se faire soigner à temps », a indiqué Nhiabali, un leader communautaire.

Les ambulances seront gérées par la communauté elle-même. Des assistants en mobilisation sociales ont été également déployés pour travailler avec les communautés au niveau local et assurer ainsi une bonne gestion du matériel.

« Les retards dans la gestion des urgences obstétricales sont à l'origine des trois principales causes de décès maternels: le retard dans la prise de décision pour aller consulter dans les services de santé; le retard pour transporter les patients vers des services de santé; le retard dans l'obtention de soins de santé dans les centres de référence. Ces motos-ambulances vont beaucoup réduire le temps d’évacuation. Les communautés sont désormais responsables de l’entretien de ces véhicules qui les aideront à sauver des vies », a déclaré Alfredo Alves, représentant le ministère de la Santé.

Pour la représentante de l’UNFPA en Guinée-Bissau, Violet Kakyomya, « c’est acte symbolique, mais très important, car il (...) permettra de renforcer la capacité de réponse des communautés à garantir aux femmes et aux enfants l’accès aux soins quand il le faut et en temps voulu. Je remercie l’Agence suédoise de développement, notre partenaire depuis le début de ce projet ».

Outre les moto-ambulances, les centres de santé locaux ont reçu des trousses d’accouchements pour couvrir leurs besoins pendant un an.
Ces produits de santé de la reproduction ont été offerts dans le cadre du programme commun inter-agences H4 + comprenant l’UNFPA, l'UNICEF, l'OMS, ONUSIDA et ONU Femmes. Ce programme est financé par l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA). Health 4+ (ou H4 +) vient en aide aux pays dont les taux de mortalité maternelle et infantile sont les plus élevés ; il permet d'accélérer les progrès pour sauver des vies et à améliorer la santé des femmes et des nouveau-nés.
L’UNFPA compte offrir d’ici la fin de l’année 30 moto-ambulances supplémentaires destinées aux régions sanitaires couvertes par le programme conjoint.

En 2013, le taux de mortalité maternelle en Guinée-Bissau était de 560 décès pour 100 000 naissances vivantes, contre une moyenne de 460 en Afrique, 230 dans les pays en développement et 15 dans le monde industrialisé (estimations de l'OMS, l'UNICEF, l’UNFPA, la Banque mondiale et la Division pour la population des Nations Unies, Tendances relatives à la mortalité maternelle: 1990-2013).