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Vers l'élimination de la fistule obstétricale d'ici 2030 : un appel à une action transformatrice et à des partenariats stratégiques pour faire face à la crise prolongée en Afrique de l'Ouest et du Centre.

Vers l'élimination de la fistule obstétricale d'ici 2030 : un appel à une action transformatrice et à des partenariats stratégiques pour faire face à la crise prolongée en Afrique de l'Ouest et du Centre.

Communiqué de presse

Vers l'élimination de la fistule obstétricale d'ici 2030 : un appel à une action transformatrice et à des partenariats stratégiques pour faire face à la crise prolongée en Afrique de l'Ouest et du Centre.

calendar_today 20 September 2022

Vers l'élimination de la fistule obstétricale d'ici 2030 : un appel à une action transformatrice et à des partenariats stratégiq
Vers l'élimination de la fistule obstétricale d'ici 2030 : un appel à une action transformatrice et à des partenariats stratégiques pour faire face à la crise prolongée en Afrique de l'Ouest et du Centre.

Le Fonds des Nations Unies pour la Population, conformément au thème de la 77e Assemblée générale des Nations Unies « Un moment décisif : des solutions transformatrices aux crises interdépendantes », en partenariat avec les gouvernements du Burkina, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie et du Togo, organisent un événement parallèle pour lancer un appel mondial à l'action afin d'intensifier les efforts pour éliminer la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre, d'ici 2030.  

L'événement hybride aura lieu le vendredi 23 Septembre 2022, a New York de 10h30 à 14h00 (14h30 - 18h00 GMT) sous le parrainage du Président du Togo. S’enregistrer

L'événement, réunit les Premières Dames de la côte d’Ivoire et de la Gambie, les Ministres de la Santé et du Genre, de la famille et de l’enfant du Burkina, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie et du Togo, les Représentants des Missions permanentes et les Partenaires au développement (KOICA, OOAS, CEDEAO, Ambassades etc.).

Atteindre zéro Fistule Obstétricale d'ici 2030 nécessitera des efforts concertés de la part des gouvernements, des partenaires de développement, des organismes régionaux, des organisations de femmes et de jeunes, du secteur privé, des dirigeants communautaires et des citoyens ordinaires pour sensibiliser et investir dans l'élimination de la fistule obstétricale. L'objectif de cet événement parallèle est d'établir et de renforcer des partenariats entre ces principales parties prenantes, d'accroître l'engagement et de mobiliser des ressources pour lutter contre la fistule obstétricale en Afrique de l'Ouest. Cet événement parallèle de haut niveau s'appuiera sur la conférence régionale sur la fistule obstétricale qui s’est tenu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, du 13 au 15 septembre 2022.

Alors que la fistule obstétricale a été pratiquement éliminée dans les pays développés, les femmes et les filles des pays en développement sont toujours confrontées à cette condition débilitante. Cela est particulièrement vrai dans la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, qui représente plus de la moitié des 2 millions de cas mondiaux de fistule, mais qui a toujours des taux catastrophiques de réparation de la fistule. En 2018, seules 2 281 femmes ont reçu un traitement de la fistule dans toute la région, signalant que si les efforts pour remédier à cette condition ne sont pas accélérés, il faudra des siècles pour mettre fin à la fistule en Afrique de l'Ouest et du Centre.

 

Profil pays.

Au Burkina Faso, la crise sécuritaire a affecté l'accès des femmes et des filles aux soins obstétricaux et néonatals d'urgence. La prévalence de la fistule était estimée à environ 16 000 cas en 2019 mais est en train d'augmenter du fait de la fermeture des centres de santé (192 fermés et 339 fonctionnant au minimum au 30 juin 2022 (CONASUR), les déplacements de population augmentent la mortalité maternelle et néonatale dans les localités qui enregistraient déjà les indicateurs de santé sexuelle et reproductive les plus bas du pays. Suite à la campagne mondiale d’éradication de la fistule obstétricale lancée par l’UNFPA en 2003, plus de 4000 femmes burkinabè souffrant de fistules obstétricales ont été opérées.

En Côte d’Ivoire, les taux élevés de fistule obstétricale ont été l'une des conséquences désastreuses mais négligées de l'insécurité et de la crise. Le conflit civil de 2002 [1]a entraîné une augmentation de la violence sexiste et des pratiques néfastes, et a entravé l'accès à des soins d'accouchement opportuns et de qualité, ce qui a entraîné une augmentation des taux de FO. Comme d'autres pays, la Côte d'Ivoire est mise au défi de recueillir des données précises sur le problème. Selon le MISC 2016, la prévalence de la Fistule Obstétricale est d'environ 0,07 % des femmes en âge de procréer, soit 44 602 femmes vivant avec une fistule en 2020. Cependant, la qualité et la collecte et l'analyse des données doivent être considérablement améliorées, et ces chiffres sont considérés comme sous-estimés.

 

En Gambie, le fardeau de la fistule obstétricale est estimé entre 335 et 1052 cas en utilisant les taux de mortalité maternelle et périnatale ainsi que les données sur le traitement de la fistule. Ces chiffres, bien qu'apparemment faibles, ne reflètent pas la réalité, car beaucoup plus de femmes vivent silencieusement avec la maladie. La Gambie est confrontée à de nombreux défis dans la lutte contre la fistule, tels que l'absence d'une stratégie nationale pour mettre fin à la Fistule Obstétricale, très peu de médecins pour effectuer des opérations de Fistule Obstétricale, des centres de traitement inadéquats et mal équipés et un grave manque de sensibilisation sur l'état de la population.

Le Togo, comme d'autres pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, a un taux élevé de fistule obstétricale. La prévalence exacte a été difficile à déterminer, avec des taux estimés allant de 1 200 à 1 500 cas selon l'Université Johns Hopkins, à une prévalence de 1 % chez les femmes en âge de procréer, soit environ 18 500 cas selon l'Enquête nationale sur la démographie et la santé de 2013. Le pays met actuellement en œuvre son deuxième plan stratégique pour l'élimination de la fistule et s'est doté d'une loi nationale sur la santé reproductive prévoyant un traitement gratuit de la fistule.

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Contacts :

Jacob Enoh Eben | Conseiller régional en communication | UNFPA WCARO | Tel. +221774504780 | eben@unfpa.org

Ms. DAKICHE Dédévi Simoni | Communications Assistant | UNFPA Togo | Tel. +228 22 53 90 28 |Email: dakiche@unfpa.org