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Dans le monde entier, les Mutilations Génitales Féminines (MGF) sont aujourd'hui reconnues comme une violation des droits, de la santé et de l'intégrité des femmes et des filles. Elles sont à la fois le résultat et la perpétuation des inégalités entre les sexes et de la discrimination à l’égard des femmes et des filles, dont elles endommagent la vie de multiples manières. L'Objectif de développement durable no 5, ainsi que de nombreuses résolutions des Nations Unies reflètent explicitement le consensus international autour de la nécessité d'éliminer toutes les formes de MGF dans le monde.
 
Bien que la prévalence des MGF connaisse un déclin lent mais régulier dans presque tous les pays, il est fort probable que le nombre absolu de filles soumises à ces pratiques continue d'augmenter, puisque la plupart des communautés concernées se caractérisent également par une croissance démographique élevée.
 
Nous savons qu'un cadre juridique qui interdit expressément les MGF peut favoriser l'abandon de ces pratiques. En effet, lorsqu'un gouvernement criminalise les MGF, il indique clairement que celles-ci ne seront plus tolérées. Là où les MGF sont déjà contestées par la société, la législation peut encourager les personnes souhaitant déjà les abandonner, mais aussi dissuader celles craignant d'être poursuivies en justice. La promulgation d'une loi nationale constitue donc une étape importante vers l'élimination des MGF mais, pour se montrer efficace, cette loi doit être mise en oeuvre et appliquée.