D’importants progrès ont été accomplis dans la fourniture de services de santé de la reproduction aux personnes qui en ont le plus besoin, mais il reste encore beaucoup à faire. Dans le cadre du partenariat de Ouagadougou, dans lequel l’UNFPA contribue significativement, les interventions coordonnées des acteurs, ont permis de 2016 à 2018 à 1 400 000 femmes supplémentaires d’avoir accès à des méthodes de contraception modernes et de les utiliser (63% des objectifs déterminés à l’horizon 2020). En outre, l’UNFPA a contribué en 2018, à hauteur de 70% à la satisfaction des besoins des pays de la région en moyens de contraception, tandis deux autres partenaires ont comblé le gap des 30% restants.
Cela a eu un effet d’entrainement positif, puisque le concept est également de plus en plus accepté par des décideurs politiques de premier plan, en plus de leaders d’opinion dans les communautés, des chefs de familles, des femmes et des filles. Tous trouvent le courage de dire « Non » aux mariages d’enfants, encouragent la planification familiale et s’engagent sur le chemin de l’abandon des mutilations génitales féminines.