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Au moment où la communauté internationale amorce, avec beaucoup d’espoir, la transition des objectifs du millénaire pour le développement vers les objectifs pour le développement durable à l’horizon 2030, une question fondamentale se pose pour l’Afrique. Il s’agit de voir comment améliorer de façon significative et durable les conditions de vie de sa population.

Pour bénéficier de cette opportunité, l’amélioration de la santé, en particulier celle des jeunes, la baisse de la mortalité infantile et maternelle, une santé de la reproduction de qualité, et bien sûr l’éducation des populations concernées, surtout des filles sont des leviers à actionner dès aujourd’hui. Pour ce faire, il est crucial d’impliquer les leaders religieux et organisations confessionnelles. Leaders d’opinion et références indispensables. Ils influencent l’engagement de la communauté, les prises de décisions, mais également la fourniture, et l’acceptabilité des services de santé.

Le Gouvernement de la République du Sénégal qui assure actuellement la Présidence de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), conjointement avec l’UNFPA, a organisé une consultation avec les leaders religieux et organisations confessionnelles pour s’engager dans l’amélioration des conditions de vie des femmes et des jeunes à travers l’autonomisation, l’accès aux services de santé, l’éducation, la formation et l’emploi dans le contexte du dividende démographique. Phénomène catalyseur d’une croissance économique tirée par un développement harmonieux du capital humain par le biais d’investissements allant dans le sens de la modification de la structure de la population, de l’amélioration de la couverture de services et la valorisation des ressources humaines.