Go Back Go Back
Go Back Go Back
Go Back Go Back
Go Back Go Back

Burkina Faso : la prévention et la prise en charge des survivant-e-s de VBG au cœur de la réponse humanitaire de l’UNFPA

Burkina Faso : la prévention et la prise en charge des survivant-e-s de VBG au cœur de la réponse humanitaire de l’UNFPA

News

Burkina Faso : la prévention et la prise en charge des survivant-e-s de VBG au cœur de la réponse humanitaire de l’UNFPA

calendar_today 12 September 2024

La prévention et la prise en charge des survivant-e-s de VBG font partie intégrante de l'engagement de l'UNFPA au Burkina Faso.
La prévention et la prise en charge des survivant-e-s de VBG font partie intégrante de l'engagement de l'UNFPA au Burkina Faso.

Depuis 2018, Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) adresse une réponse humanitaire à la crise que connaît le Burkina Faso. La prévention et la prise en charge des survivant-e-s de violence basée sur le genre sont au cœur de cette réponse humanitaire.

Le soutien psychologique est d’une grande importance pour les personnes victimes de violences basées sur le genre. Il permet de guérir le traumatisme causé par la violence subie, de développer des mécanismes de résilience mais aussi d’adaptation au contexte sécuritaire. C’est pourquoi l’UNFPA, dans sa réponse humanitaire au Burkina Faso, met l’accent sur cet aspect de la prise en charge des cas de violence basée sur le genre. 

Mariama Sarah Bila est psychologue clinicienne et psychopathologie à Kaya, dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. Elle travaille avec l’UNFPA depuis plus de 4 ans. Selon elle, « le soutien psychologique permet à la survivante d’exprimer sa souffrance interne, de développer sa confiance en soi, d’apprendre des mécanismes d’adaptation, de la valoriser sur ses propres capacités, et de l’aider à mettre en place des stratégies de résilience ». 

Pour redonner espoir à ces personnes, son travail consiste à des entretiens individuels par une écoute active qui lui permet de procéder à une évaluation holistique (émotionnelle, cognitive, comportementale et somatique) de la survivante. Cette évaluation prend en compte les besoins psychologiques, sociaux, sécuritaires et médicaux. Des suivis, des références sont également effectués pour s’assurer que les différents besoins sont comblés. 

 

Chaque jour les psychologues reçoivent des survivant-e-s afin de les aider à surmonter leur traumatisme
Chaque jour les psychologues reçoivent des survivant-e-s afin de les aider à surmonter leur traumatisme

« Nous faisons des psychothérapies individuelles, après évaluation à partir de tests bien précis pour déterminer ce que la survivante a et le degré du traumatisme afin d’adapter la prise en charge à l’individu », a ajouté Pélagie Yéri DOLI. Elle est psychologue, spécialiste en prise en charge du psychotraumatisme et travaille avec l’UNFPA depuis 2020. 

Cet appui a un impact important dans la vie des survivantes. La restauration, l’amélioration des liens familiaux, la capacité de mener des activités génératrices de revenus, sont entre autres, le changement que la prise en charge opère. Une fois que la psychothérapie est terminée, il y a une nette amélioration de la qualité de vie et la survie. « Les survivant-e-s qui ont bénéficié de la prise en charge psychologique se remettent de leur traumatisme psychique et retrouvent leur bien être émotionnel, cognitif, comportemental, affectif et social. Plusieurs survivantes nous reviennent avec des remerciements et des retours positifs sur leur santé physique et psychologique », assure Mariama Sarah Bila.

L'UNFPA a mis en place des One stop center afin d'assurer une prise en charge intégrale des survivant-e-s de violence basée sur le genre
L'UNFPA a mis en place des One stop center afin d'assurer une prise en charge intégrale des survivant-e-s de violence basée sur le genre 

Au cours de l’année 2023, le Fonds des Nations Unies pour la population a pris en charge plus de 1 425 cas de violence basée sur le genre. En collaboration avec le Gouvernement, l’UNFPA a également mis en place des « One Stop Centers » dans quatre régions humanitaires afin d’assurer la prise en charge intégrée des cas de violence basée sur le genre. 

Sur le terrain, les activités de sensibilisation contre les violences basées sur le genre se poursuivent aussi. Il s’agit, entre autres, des activités de causeries éducatives dans les espaces sûrs, des représentations théâtrales afin de sensibiliser les populations sur les violences basées sur le genre.

Related Content