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La Côte d’Ivoire, l’UNFPA et la Corée du Sud appellent au renforcement des investissements et de la coopération pour éliminer la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre à l’horizon 2030

La Côte d’Ivoire, l’UNFPA et la Corée du Sud appellent au renforcement des investissements et de la coopération pour éliminer la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre à l’horizon 2030

Communiqué de presse

La Côte d’Ivoire, l’UNFPA et la Corée du Sud appellent au renforcement des investissements et de la coopération pour éliminer la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre à l’horizon 2030

calendar_today 15 September 2022

La Côte d’Ivoire, l’UNFPA et la Corée du Sud appellent au renforcement des investissements et de la coopération pour éliminer la
La Côte d’Ivoire, l’UNFPA et la Corée du Sud appellent au renforcement des investissements et de la coopération pour éliminer la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre à l’horizon 2030

Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Gouvernement de la Corée du Sud à travers son Agence de coopération Internationale (KOICA), organisent du 13 au 15 septembre 2022 à Abidjan une Conférence internationale sur le thème : « Partenariat Sud-Sud et triangulaire en vue d’éliminer la fistule à l’horizon 2030 ».

Présidée par Son Excellence Madame Dominique Ouattara, Première Dame de la Côte d’Ivoire, cet évènement à renforcer la mobilisation des ressources domestiques et des partenaires en vue de l’élimination de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre à l’horizon 2030.

La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie et/ou le rectum, due à un travail prolongé et qui se produit en l’absence de soins obstétricaux rapides et de qualité. On estime entre 600 000 et 1 000 000 le nombre de femmes et de filles qui vivent avec la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre. En Côte d’Ivoire, une enquête menée en 2020 estime à 44.602 le nombre de femmes et filles vivant avec la fistule avec 250 nouveaux cas enregistrés chaque année.

La Conférence a vu la participation de représentants des gouvernements des pays de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad, des donateurs bilatéraux et multilatéraux, des agences du système des Nations Unis, des experts scientifiques, du secteur privé, de la société civile. La première phase de cet évènement s’articule autour du « Dialogue de Haut-Niveau » qui va être l’occasion de lancer la Déclaration d’Abidjan pour l’élimination de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre d’ici à 2030. 

Pour Son Excellence Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire : « il est temps de passer à l’action et d’opérationnaliser les initiatives de mobilisation de ressources pour l’investissement dans la prévention, la réparation et la réinsertion des survivantes de fistule ». 

La deuxième phase de la Conférence étais un colloque pour faire l’état des lieux de la fistule obstétricale en Afrique, de la formation et des stratégies à renforcer pour éliminer la fistule obstétricale. Pierre Dimba, ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle de Côte d’Ivoire a déclaré : « La santé de la mère et de l’enfant est une priorité du Président de la République Son Excellence monsieur Alassane Ouattara. Aujourd’hui, les femmes vivant avec la fistule obstétricale ne doivent plus se cacher car cette maladie se soigne gratuitement à l’hôpital ». « Par ailleurs, la mission internationale opératoire qui a permis d’opérer près de 180 femmes est un signal fort que la coopération sud-sud et triangulaire est une réalité dans nos pays », a-t-il ajouté.

Pour sa part, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de Côte d’Ivoire Nasseneba Touré, a salué les synergies d’action pour la restauration de la dignité des femmes vivant avec la fistule obstétricale. « La Côte d’Ivoire a renforcé ses acquis en matière de promotion de la femme et d’égalité du genre. La question de la fistule obstétricale, en plus d’être un problème de santé publique est également une question de droit de l’homme en générale et de droit de la femme en particulier. Nos efforts conjoints vont permettre d’accélérer les interventions en faveur de l’élimination de la fistule obstétricale d’ici 2030 », a-t-elle indiqué. 

Depuis 2012, la Corée du Sud a investi 16.070.000 USD dans la lutte contre la fistule obstétricale en Côte d’Ivoire à travers la KOICA dans le cadre d’un projet tripartite avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et l’UNFPA. Lee Sang Ryul, Ambassadeur de Corée du Sud en Côte d’Ivoire a déclaré : « La Corée est fière d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la prévention, le traitement et la réinsertion des femmes vivant avec la fistule obstétricale. Aider ces femmes à guérir, à retrouver leur dignité et accompagner le renforcement du système de santé sont des engagements forts de notre coopération avec la Côte d’Ivoire ». 

Dans le cadre de cette initiative, l’UNFPA a initié la création d’une coalition des donateurs pour joindre les efforts, conduire le changement et encourager les investissements pour éliminer la fistule obstétricale et ses causes profondes. Argentina Matavel, Directrice Régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’UNFPA a déclaré : « La prévention est le meilleur moyen d’éliminer la fistule. En assurant la présence de personnel médical qualifié lors des accouchements, en prodiguant des soins obstétriques d’urgence aux femmes et aux filles qui connaissent des complications à l’accouchement et en renforçant la mobilisation des ressources domestiques et extérieurs, on rendrait la fistule aussi rare dans les pays en développement qu’elle l’est aujourd’hui dans les pays développés ». 

 

La conférence a été précédée par une mission internationale opératoire du 20 août au 10 septembre 2022. Cette mission a vu la participation des experts du Benin, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Guinée, du Liberia, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, du Togo et du Tchad. Ils ont travaillé conjointement avec ceux de la Côte d’Ivoire pour opérer près de 200 cas complexes de fistule obstétricale à l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, au CHU de Bouaké, au CHR de Séguéla, à l’Hôpital Général de Bouna et à l’Hôpital Saint-Jean Baptiste de Bodo.

La Déclaration d’Abidjan servira de base aux actions futures sur l’élimination de la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du Centre.  Cette Déclaration est une étape préparatoire aux engagements dans le cadre de l'Appel à l'action des gouvernements du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de La Gambie et du Togo, qui sera présenté le 23 septembre 2022 à New York en marge de l'Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU).

 

Contacts :

Paul Allé, Directeur de la Communication, ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Universelle |Phone +225 07 57 55 88 25 | E-mail : alle_paul18@yahoo.fr

Mamadou Kouassi, Directeur de la Communication, ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant | Phone +225 07 08 07 19 34 | E-mail : mamadou.kouassi@yahoo.fr 

Jordan Sera | Spécialiste de Programme Communication et Plaidoyer |UNFPA Côte d’Ivoire |Phone: +225 07 87 75 54 03| E-mail: sera@unfpa.org