La transition mondiale vers une faible fécondité.
Il n’y a pas si longtemps, la plupart des gens fondaient des familles nombreuses, composées en moyenne de cinq enfants. Tandis qu’autrefois, on observait le même taux de fécondité partout dans le monde, il en existe aujourd’hui de multiples, et les disparités n’ont jamais été aussi importantes.
Les conséquences d’une fécondité élevée.
Une fécondité élevée engendre des taux élevés d’accroissement démographique et augmente de manière disproportionnée la part de la population âgée de 15 ans ou moins.
Par exemple, le Niger, qui est le pays affichant le taux de fécondité le plus élevé, enregistre un taux d’accroissement démographique annuel de 3,84 pour cent. Près d’une personne sur deux a moins de 15 ans. Au vu des taux d’accroissement actuels, on estime que la population totale et le nombre d’enfants âgés de moins de 15 ans devraient doubler tous les 18 ans. Même si le taux de fécondité devait décliner dans l’avenir, les niveaux élevés de fécondité actuels et passés favorisent l’accroissement futur de la population à mesure que les nombreux groupes de personnes de moins de 15 ans atteignent l’âge de la procréation (Organisation des Nations Unies, 2015).
Les pays qui affichent un taux de fécondité élevé ont généralement des difficultés à assurer l’éducation des enfants, à fournir des soins de santé à toute la population et à offrir des possibilités d’emploi aux jeunes. La pénurie d’emplois en milieu rural peut pousser un grand nombre de jeunes à migrer vers des villes où les possibilités de travail sont déjà restreintes. Les pays qui affichent des taux de fécondité de quatre enfants par femme ou plus devraient voir leur population urbaine s’accroître rapidement au cours des prochaines années (Organisation des Nations Unies, 2015b).