Le mariage des enfants représente un ratio de deux filles sur cinq mariées avant l’âge de 18 ans.
Dans toute la région, le niveau d’éducation est faible et moins d’un tiers des filles sont inscrites dans les établissements d’enseignement secondaire. Les taux de chômage et de dépendance y sont très élevés – les moins de 15 ans et les plus de 64 ans dépendant des personnes en âge de travailler – soit 87,3 pour cent.
Mais en dépit de ce tableau morose, un fait donne à la région un grand espoir, sa population jeune. Si seulement cette jeunesse pouvait se voir offrir l’opportunité d’être en bonne santé et d’être éduquée et que dans le même temps, le taux de natalité pouvait baisser, nous pourrions exploiter ce qui est considéré comme étant le dividende démographique – où une population active jeune avec moins de personnes dépendantes pourrait propulser l’économie nationale.
L’UNFPA œuvre partout dans le monde à l’abolition du mariage des enfants et à ce que toutes les filles puissent réaliser leurs rêves, être en sécurité, vivre en bonne santé et avoir une vie heureuse. Notre objectif est de les laisser être des filles, pas des jeunes mariées ou des jeunes mères.