Avec une population de 403 millions de personnes réparties dans 23 pays et dont la majorité est jeune, le taux de mortalité maternelle est beaucoup trop élevé : 679 sur 100 000 naissances vivantes, comparé à 407 pour 100 000 en Afrique de l‘Est et Australe et 162 dans les pays arabes.
Le taux de fécondité figure aussi parmi l’un des plus élevés au monde. Chaque femme a en moyenne entre cinq et six enfants et le taux de grossesse chez les adolescentes est plus de deux fois supérieur au taux mondial, avec plus d’une fille sur dix, âgées de 15 à 19 ans, qui donnent naissance. Les femmes et les enfants sont les plus vulnérables et courent un grand risque lors des grandes crises sanitaires. Cela a été d'autant plus évident lors de l'épidémie d'Ebola lorsque tous les efforts des médecins se sont concentrés sur la lutte contre le virus, et il n’existait aucun lieu sûr pour les femmes en couches. De plus, peu de docteurs et infirmiers voulaient courir le risque de s'exposer à la maladie en assistant un accouchement, même lorsque une femme enceinte venait les consulter.
En nous appuyant sur l’appui apporté pour rétablir et assurer la disponibilité des services de santé maternelle et reproductive, nous renforçons notre travail avec les gouvernements des pays affectés afin d’instaurer la résilience et soutenir la réhabilitation des systèmes de santé maternelle dans la région. Un tel appui reflète nos activités dans les pays de la région puisque sécuriser la maternité constitue un droit de l'homme fondamental inscrit au cœur du mandat de l' UNFPA.