La santé sexuelle et de la reproduction est un sujet sensible dans la région.
L’épidémie d’Ebola et l’insurrection armée du groupe Boko Haram ont touché des millions de personnes tout au long de la zone du fleuve Mano et de celle du Bassin du Lac Tchad. On compte également dans ce contingent un grand nombre de femmes privées de services de santé de la reproduction, forcées d’accoucher à la maison – avec un risque accru de mortalité maternelle et infantile.
Des médecins, membres du personnel infirmier et autres travailleurs de la santé figurent au nombre des personnes déplacées, d’où un énorme déficit de services médicaux. Face à cette situation, nous avons assuré une éducation à la sexualité complète ; des services de santé sexuelle et reproductive ; faire participer les chefs traditionnels et les médias ; privilégier les situations humanitaires ; autonomiser les jeunes leaders ; informer les cadres juridiques et politiques et entrepris un plaidoyer.
A travers le projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD), nous travaillons à réduire la fécondité et la mortalité infantile pour atteindre des objectifs plus larges comme le déclenchement du dividende démographique (gains économiques) et la réduction des inégalités entre les sexes dans la région du Sahel.